Françoise MICHEL
Peintre autodidacte, originaire de Bourgogne, je travaille principalement au couteau.
Ambiances, paysages ou natures mortes, je cherche à harmoniser sur les toiles, les couleurs de
mes huiles pour éveiller le regard et créer des impressions douces : univers pictural, entre
figuration et évocation : faire rêver et voyager.
Peindre est aussi pour moi une occasion de rencontres et de partage, en particulier dans des
ateliers, comme ceux de Fresnes ou de Wissous, qui m’ont beaucoup appris, ou avec des
groupes amicaux plus informels.
Dans cette même optique de partage, j’ai été pendant onze années présidente du Cercle
Culturel et Artistique d’Antony, une responsabilité qui m’a enrichie et m’a fait découvrir de
nombreux talents et amis.
Je participe à de nombreuses expositions en Ile-de-France et en régions où j’ai obtenu de
maintes récompenses pour l’ensemble de mon œuvre.
Depuis plusieurs années, avec mes amis du groupe « Aradis », nous exposons à : Paris,
Montmartre, Barbizon, Versailles...et pour quatre d’entre nous : Olomouc en Tchéquie, ville
jumelée avec Antony.
Je ne sais pas si peindre est un art, mais il est d’abord pour moi joie de vivre, de créer et de
rencontrer.
Bernard Grassias
Sculpteur
Études artistiques de 1961 à 1968 aux Beaux-Arts d'Avignon, de Rouen, Met de Penninghen et Métiers
d'Arts à Paris.
Travail dans le design contemporain (Bernard Govin), Décors de théâtre, atelier de maquettisme, cessions
d'ateliers de modelage en milieu scolaire, co-animation danse-yoga-terre, écriture-terre, chant-terre.
Professeur de sculpture aux Ateliers de la Cour Roland, qui ont permis la réalisation par les élèves de deux
sculptures monumentales pour les villes de Vélizy-Villacoublay et Jouy-en-Josas. Professeur au 3nd de
Versailles.
Réalisation de deux cheminées-sculptures, d'une sculpture pour l'école maternelle du Neubourg et le lycée
technique d'Évreux.
Dans le cadre de la création de la ville nouvelle de Saint-Quentin en Yvelines, réalisation d'une tour au
square Albert Camus et de huit autres œuvres dans le parc de la plaine de Neauphle.
Expositions au salon de la jeune sculpture sur les Champs-Élysées, salon des indépendants et comparaison
au Grand Palais, symposium de sculptures à la ville nouvelle du Vaudreuil.
Des expositions dans l'hexagone et en région parisienne jalonnent mon parcours.
Après mes études, pour développer mon imaginaire, je me suis appuyé et m'appuie toujours en grande partie
sur la spontanéité dans l'acte créatif, de l'émergence dans la matière, faisant confiance au « hasard » comme
l'ont pratiqué les Surréalistes ou le sculpteur Dubuffet entre autres, mais où le doute me suit pas à pas. J'ai
donc laissé les « rencontres » me guider, me créer des opportunités multiples souvent sans liens les unes
avec les autres, mais elles ont tissé des trames de recherche que j'ai pu explorer. Tous les matériaux, terres,
pierres, marbre, béton, résines ou bois ont servi de support à toutes ces « rencontres » et au fil du temps une
petite mythologie personnelle récurrente et des thèmes se sont fait jour que j'ai exploités mettant en scène
des oiseaux, animaux bizarres, cygnes, serpents, formes christiques et autres « Anges de la tempête ou vieux
bois qui ne sont pas morts ! » Ils devinrent des compagnons de route.
Un jour, en m'appuyant sur mon bureau, je réalisais que celui-ci était le support indispensable de toute
l'évolution de la pensée humaine. Cela m'a donné l'idée d'imaginer et de mettre en forme sur un bureau ce
que les écrivains avaient dans la tête. Parallèlement je m'intéresse à divers aspects de la culture humaine
surtout asiatique et chrétienne, mais aussi un peu chamanique, amérindienne ou une anecdote maçonnique.
Dans le travail de l'émergence, du laisser venir, pour ma part, j'ai constaté que le mystère de la spiritualité
humaine est souvent présent dans cette forme d'expression artistique sous des aspects symboliques et en
relation avec le monde et l'univers.