Bruno LEMEE
Sculpteur
Né
le 12 avril 1963, le sculpteur Bruno LEMEE, descendant du peintre
Seurat,
développe
une œuvre artistique basée sur une écriture graphique originale.
Il
trouve ses principales sources d’inspiration dans le monde animal,
humain, et
mythologique
(symbiose des deux précédents).
Un
simple fil de fer donne une dimension toute particulière à ses
sculptures. A
l’instar
de la vigueur de ses dessins, son fil se développe dans l’espace,
suggérant
volumes
et mouvements. Associé à du bois flotté, l’œuvre prend, alors,
une nouvelle
densité,
une dimension charnelle. S’ouvre alors au regard la peau, les os,
les
muscles,
les tendons …l'œuvre prend vie.
Depuis
quelques années sa production artistique s’est enrichie de
sculptures
monumentales
tels « Le Minotaure » ou « Le dos argenté ».
Son
œuvre donne lieu à de nombreuses expositions et bien sûr il
reçoit de
nombreuses
récompenses pour son travail.
Invité
d'honneur dans de nombreux salons il a entre- autres, présenté ses
œuvres au
salon de Rueil Malmaison, Paris, au cloître de la Billette, au
Portes en Ré
etc...
et plus récemment, au salon de Ballancourt et de Verrière le
buisson .
André BONGIGAULT
Graveur - Peintre
En
février 2006… L’historien Pierre Séjournant écrivait :
« La
gravure est un art dramatique où s’affrontent des forces
complémentaires, qui peuvent devenir antagonistes lorsqu’elles
sont exacerbées. Pour André Bongibault, c’est la taille-douce,
dont il maîtrise toutes les facettes, qui offre l’éventail le
plus riche d’effets recherchés mais parfois conflictuels entre le
noir et le blanc, surtout lorsqu’ils sont traités en techniques
mixtes coexistant sur une même gravure.
Dans
un premier temps, son œuvre est surtout imprégnée de la
spiritualité orientale qu’il rapporte de voyages en Inde : il aime
représenter des éléments figuratifs symboliques qui se modifieront
au fil des ans.
Puis,
c’est la période des éléments naturels dramatisés : il passe de
la pratique de l’ascèse orientale à la mise en évidence de la
transformation permanente de l’univers qu’il subit lui-même. Les
éléments figuratifs précédents disparaissent ou ne sont plus
représentés que par des lignes abstraites volontiers horizontales.
Ils
font place aux éléments de la nature dont il ne représente que
l’essentiel et qu’il dramatise pour souligner l’intérêt de la
composante spatio-temporelle de l’univers.
L’eau,
à la partie inférieure de la gravure, est agitée comme une force
vitale dans l’univers qui se transforme. Son côté originel,
fécondant et maternant, est souligné par l’aquatinte et la
manière noire, où le métal gravé est caressé afin d’obtenir un
effet sensuel et lyrique.
La
terre est représentée par des rochers situés latéralement dans la
composition ; ils sont exécutés au burin, qui entaille profondément
le métal, pour rendre le côté viril des rochers durs et au sucre
pour exalter la richesse des matières.
Le
ciel, dans la partie supérieure de la gravure, peut être abstrait
ou traité à l’aquatinte pour nuancer ces vastes espaces souvent
dramatisés.
Tout
converge au centre de la gravure vers un halo blanc presque aveuglant
qui représente la lumière absolue, où se trouve le « vide » qui
correspond à la transformation ultime et à la fusion des éléments
naturels ainsi que le stade final de l’état physique de la vie,
qui est une fin mais aussi une promesse de renouveau. Un philosophe a
dit que l’univers était fait de tous les éléments naturels unis
en des sphères harmonieuses, dans un acte d’amour. André
Bongibault y ajoute le temps c'est-à-dire l’éternité.
Récemment,
ses œuvres se sont enrichies de calligraphies sanscrites et
hébraïques, de typographies gréco-latines et de bandeaux verticaux
et latéraux, comme des marges symphoniques environnantes.
Depuis
2005, il effectue surtout et, de plus en plus, de très grandes
toiles peintes à partir de gravures marouflées où la couleur prend
toute sa part symbolique.
L’unité
de son œuvre naît de l’harmonie de ces techniques et de ces
thèmes, propres à engendrer le rêve qu’il sait créer, après un
long cheminement méditatif. »